dimanche 6 septembre 2015

Émilie CLAIRE

Émilie CLAIRE - 35 ans, Stagiaire de la Formation Continue, Capreau


Ses motivations :
"Maman de 2 jeunes enfants, je souhaite qu'ils s'épanouissent dans une commune où les valeurs de solidarité, d'humanisme et de protection de l'environnement soient mises en avant.
Les municipalités dirigées par les écologistes, en particularité dans la région, ont fait leurs preuves : les bénéfices en terme d'économie, d'emploi, de mieux-vivre et de santé sont là. 
Wasquehal doit faire partie des villes pionnières à entrer de plain-pied dans la 3e révolution industrielle pour faire face aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux."

mercredi 1 juillet 2015

L'Etat, c'est qui, déjà?

Nous voilà rassurés: l'annulation des élections municipales de Wasquehal ne coûtera pas à la commune.

C'est l'Etat qui paiera, indique le blog animé par la compagne de la tête de liste FN. Certes.

Mais l'Etat, c'est qui? C'est aussi vous ou moi, les wasquehaliens comme les autres contribuables de France. Ce n'est pas parce que le coût de nouvelles élections est porté par l'ensemble des contribuables français qu'on ne doit pas s'interroger sur la pertinence de cette dépense supplémentaire.

Il est certain que le Front National, à l'origine du recours en annulation, a intérêt à minimiser l'impact financier d'une annulation qu'il a provoquée. On a pourtant vu des candidats ou élus FN s'étrangler pour une dépense de moins de 40 000 euros. Bien entendu, quand se sont ses adversaires politiques qui font la dépense. Pas quand se sont ses élus de Cogolin, du Luc en Provence. Bien entendu.

Il faut donc se souvenir que ce parti est bien celui qui est à l'origine de cette dépense de 40 000 euros payés par les contribuables.

Ce n'est pas parce que nous respectons la décision du Conseil d'Etat, ni parce que nous avons la volonté de présenter une liste aux suffrages des wasquehaliens, que nous ne nous posons pas de question sur le moyen employé pour annuler l'élection:

- Est-ce que le fait d'omettre, par erreur, la nationalité belge d'un colistier est de nature à altérer le scrutin?
- Est-ce que la jurisprudence créée ne peut pas s'inverser?

Pour notre part, nous veillerons à faire une campagne sobre en moyens. On pourra aisément comparer ultérieurement les moyens utilisés par les uns et les autres pour convaincre des électeurs de voter pour eux.


mercredi 10 juin 2015

L'heure des choix...



Le Conseil d'Etat a annulé les élections municipales de Wasquehal, quoi que l'on pense du motif invoqué pour cela.
Les Wasquehaliens seront donc appelés à voter à nouveau. Dans ces circonstances, au nom des écologistes, j'appelle à la constitution d'une liste citoyenne, solidaire et écologiste.

Citoyenne :

L'ancienne municipalité avait érigé l'opacité, le clientélisme et le paternalisme en règles de gestion, conduisant les finances publiques à la quasi-faillite, et laissant un patrimoine en mauvais état.
La nouvelle municipalité met en avant ce bilan désastreux pour alterner concertation de façade et autoritarisme.
Le temps est venu à Wasquehal pour une démocratie adulte :
  • Face à une situation financière et patrimoniale inquiétante, au lieu de promettre une baisse des impôts pour les uns qui se traduit par une hausse des tarifs municipaux pour les autres, et par l'absence de projets, mettons en œuvre un budget participatif pour 2016 et les années suivantes dans la commune ! Organisons le débat public sur l'état de la ville, faisons émerger deux ou trois orientations budgétaires correspondant à des projets pour la ville, qui seront tranchées par référendum associant tous les résidents permanents de la commune !
  • Au lieu de passer, avec les associations, du clientélisme à l'arbitraire et l'ingérence, mettons en place un Conseil de la Vie Associative, avec lequel nous construirons ensemble des contrats d'objectifs et des critères de subventions.
  • Donnons aux conseils de quartiers de vrais pouvoirs, en les associant, du début à la fin, aux projets d'aménagements de quartiers et en encourageant les projets d'habitants.
  • Faisons vivre le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance avec les acteurs de la ville, plutôt que d'engager des investissements disproportionnés dans la vidéosurveillance et d'entretenir les peurs .
Wasquehal ville citoyenne, oui, c'est possible !

Solidarité :

  • Malgré les difficultés, le budget de la commune doit être au service de la solidarité entre tous les wasquehaliens par la redistribution des ressources de l'impôt.
  • Logement , prévention, santé, éducation, accès à la culture, aux sports, aux loisirs, aux vacances, au plein air, dans tous les domaines de ses compétences et dans celles qu'elle partage avec la Métropole Européenne de Lille , ou qu'elle pourrait partager avec les communes voisines, l'égal accès de tous soit une priorité !
  • Renforçons la solidarité et les liens entre générations !
  • Accompagnons avec le MEL et la Région les habitants pour réhabiliter leurs maisons et combattre la précarité énergétique !
  • Renforçons les solidarités de proximité, c'est un bon moyen pour prévenir l'incivilité !
  • Enfin, si la politique de l'emploi n'est pas directement une compétence communale, la ville peut contribuer fortement à l'accès à l'emploi par ses appels d'offre, par leurs clauses d'insertion, par le soutien aux projets locaux, pour relocaliser l'économie, par l'accompagnement des jeunes, mais aussi à partir de la transition énergétique, de la révolution informatique ainsi que des services aux habitants.

Wasquehal, ville solidaire, oui, c'est possible !

Ecologie :

L'écologie, c'est la solidarité étendue aux générations futures, à la planète, au monde vivant. Mais souvent, ce sont les plus pauvres qui supportent déjà les conditions de vie les plus dégradées d'un point de vue écologique : mal-logement, précarité énergétique, mal-bouffe, pollution... Une commune doit agir localement :

  • Pour la réhabilitation thermique du patrimoine communal et des logements ;
  • Pour le développement du co-voiturage et des modes de déplacements doux, en lien avec l'augmentation de l'offre en transports publics...
  • Pour une alimentation bio et locale dans la restauration communale , le développement des jardins familiaux et partagés...
  • Pour le développement tout autour des deux rives du canal et le la Marque d'un véritable poumon vert de Tourcoing vers la Planche Epinoy.
    Wasquehal, ville écologiste, c'est possible !

A Grande Synthe, Loos en Gohelle ou Leffrinckoucke, villes aux populations plus pauvres que Wasquehal, depuis plusieurs mandats, les citoyens ont élu des équipes porteuses d'une telle aspiration et en redemandent !

Si l'annulation des élections était annoncée, les écologistes iront sur la base de ces propositions à la rencontre des habitants des quartiers dès la fin juin.

Tirant les leçons de l'échec de la liste sur laquelle ils étaient présents en 2014, ils privilégieront la construction d'une liste de premier tour, avant tout :
  • largement ouverte aux citoyennes et citoyens actifs dans la commune
  • et s'appuyant sur une dynamique locale.
Dès à présent, vous pouvez me contacter par courriel : bernard.deveylder@gmail.com





mardi 9 juin 2015

De quoi meurent les Roms? D'inexister...

 Apparemment loin des préoccupations de l'actualité wasquehalienne, mais en pensant à la famille Cantaragiu, à qui notre municipalité refuse un toit décent,  je publie le beau texte d'indignation de Bertrand Verfaillie, suite à la mort d'un jeune Rom dans l' incendie de son abri de fortune , ce lundi à Lille.

Bernard De Veylder


De quoi meurent les Roms ? D'inexister...

Ce lundi 8 juin 2015 après-midi, devant les ruines fumantes de cabanes dans lesquelles un petit enfant de 4 ans a perdu la vie, au bidonville du "Carrefour Pasteur" à Lille --devant ces ruines fumantes, comme devant toutes les habitations de fortune calcinées, dans des campements roms, partout en France, ces dernières années-- la même question revenait aux lèvres des officiels et des journalistes : "Quelle était la cause du drame ? ".
Ce lundi 8 juin 2015 après-midi, devant les ruines fumantes de cabanes dans lesquelles un petit enfant de 4 ans a perdu la vie, au bidonville du "Carrefour Pasteur" à Lille --devant ces ruines fumantes, comme devant toutes les habitations de fortune calcinées, dans des campements roms, partout en France, ces dernières années-- la même question revenait aux lèvres des officiels et des journalistes : "Quelle était la cause du drame ? ".
L'incendie fatal était-il "accidentel" ? Se pourrait-il qu'il soit "criminel" ? La réponse est tragique : les deux.
Comment dans les conditions où vivent la grande majorité des Roms dans notre pays ne seraient-ils pas exposés à un accident ? Comment se prémunir du feu quand on doit s'éclairer à la bougie dans des maisons de carton, quand on cuisine au butagaz à côté de misérables murs en portes de placard, quand on doit chauffer au bois plusieurs abris à la fois ? On n'échappe pas au risque, au danger, dans ces conditions-là. Et la  mort peut vous cueillir en moins de deux minutes, dans ces conditions-là. C'est la misère...
Mais l'incendie du Carrefour Pasteur à LIlle, de ce lundi 8 juin 2015, est aussi criminel. Le petit Vincent est mort d'inexister. Les migrants de culture rom sont ignorés ou tenus pour quantités négligeables par les pouvoirs publics de notre pays, avec application, avec résolution, avec préméditation parfois. On fait semblant qu'ils ne sont pas là, comme si les bidonvilles n'étaient que des campements-fantômes, témoins d'une ancienne ruée vers nos terres de cocagne. Ou bien, on les expulse des recoins où ils survivent, en espérant, poings serrés, doigts croisés, yeux fermés, qu'ils disparaîtront. Les responsables qui veulent bien soulever une paupière et les rares élus qui regardent les choses autrement constatent que ces migrants qu'on voudrait si volatiles vivent chez nous depuis des années. Qu'ils ont l'intention d'y rester, d'autant plus qu'ils en ont le droit, s'ils trouvent un emploi et un toit décents. Que les expulser d'ici revient à les retrouver là, puis là et là encore.
Tant que l'ensemble des pouvoirs publics ne considéreront pas la réalité et ne seront pas résolus à s'occuper de cette question --certes compliquée, certes épineuse-- les Roms seront victimes et notre société s'en portera plus mal.
Des expériences conduites par des associations, par des municipalités, des portes entrouvertes par des maires, des paris sur la confiance pris par des voisins de bidonvilles, un peu partout dans le Nord - Pas de Calais, montrent la voie. L'inexistence n'est pas une fatalité.

Bertrand Verfaillie

vendredi 1 mai 2015

CLSPD, Ferme Dehaudt: Retour sur un conseil municipal

Au-delà de l'écume, du spectacle des désunions, des jeux de rôles obligés, plusieurs sujets méritaient à ce conseil un peu de hauteur, et du débat de fond.

Citons-en au moins deux : le Conseil  Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), et le projet d'animation de la Ferme Dehaudt.

Concernant le  CLSPD, on peut s'étonner que ce conseil n'ait pas été créé dès le début du mandat, car il ne coûte rien d'autre que du temps partagé, et qu'il devrait être l'instrument de base pour préserver la tranquillité dans la cité, mobiliser les acteurs de la prévention, et mieux déployer les moyens de la police, sur la base d'un diagnostic et d'échanges réguliers.

Ayant participé, depuis 2001, à titre professionnel, à deux CLSPD différents, j'avais ainsi proposé à mes colistiers aux municipales, si nous avions été en situation, de mettre en place rapidement ce Conseil.

Pourquoi?
D'abord, parce qu'il a vocation à réunir, autour de l'élu référent, de la police et du représentant de la justice,  différents acteurs des quartiers de la ville qui sont en mesure d'apporter leur éclairage et leur concours : bailleurs sociaux, centres sociaux, clubs de prévention, éducation nationale... voire, d'inviter, ponctuellement, d'autres structures concernées ( union des commerçants, clubs sportifs...). Ceci permet de mieux identifier les atteintes à la tranquillité, les faits de délinquance, leurs circonstances, d'échanger des informations, et de coordonner les actions.

Ensuite, parce qu'au-delà de grandes réunions, parfois nécessaires, mais parfois trop protocolaires, le CLSPD doit avoir une cellule de veille se réunissant très régulièrement, voire systématiquement en cas de crise. J'ai pu observer l'apport utile de ces réunions permettant de repérer dans chaque quartier les difficultés, et de trouver des solutions proportionnées et très variables en allant au contact.

Bien entendu, après chaque réunion, chacun doit faire son travail, de prévention, de police, ou... réglementaire.  Il est arrivé qu'à l'issue d'une réunion, un arrêté municipal soit réalisé, du moins était-il le résultat d'une concertation d'un certain nombre d'acteurs de prévention et de la police...ce qui sans doute lui permettait d'être mieux proportionné et applicable! J'observe qu'une réunion du CLSPD aurait été bien utile avant la sortie d'un certain arrêté local!

La Ferme Dehaudt: le feuilleton finit par lasser. Sans doute, la gestion par l'association actuelle n'a-t-elle pas été au-dessus de tout soupçon. S'il y a lieu, la justice peut être saisie. Sans doute aussi, la municipalité, propriétaire des lieux, peut décider de dénoncer la convention qui la lie à l'association et, pourquoi pas, en assurer la régie directe. Elle a choisi une autre voie, celle du retour à l'AG, moyennant une pression financière. Mais au-delà d'enjeux de pouvoirs, peut-on se poser la question du contenu du projet d'animation de la Ferme Dehaudt?

Les animations pédagogiques mises en oeuvre sont un atout pour la commune, elles sont appréciées. Mais on peut aller au-delà. Sa situation géographique, aux abords de la Marque et du Canal de Roubaix, doit inciter à aller plus loin.

Pourquoi ne pas viser à en faire progressivement le Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement (CPIE) qui manque au nord-est de la Métropole? En recherchant le partenariat avec les 5 actuels CPIE de la Région comme avec la MRES, la structure pourrait, grâce à ces échanges, renforcer progressivement ses compétences et ses savoir faire dans plusieurs domaines:

- Pédagogie/Éducation à l’environnement et au développement durable
- Formation tous publics et publics professionnels
-Médiation environnementale
- Expertise naturaliste
- Ingénierie et accompagnement de projets

Les lieux et l'environnement s'y prêtent. Nul doute que le personnel, mis à rude épreuve dans la situation actuelle, y trouverait une perspective mobilisatrice. Chiche?





mardi 28 avril 2015

Le coup du logo

La démocratie participative avance!

On ne sait toujours pas quand démarreront les conseils de quartier, ni comment ils fonctionneront, et surtout dans quelle mesure ils seront associés aux politiques publiques, mais les citoyens seront consultés sur un sujet majeur : le changement de logo de la ville.

Mais pourquoi faut-il qu'à chaque changement de majorité, il faille changer de logo? Est-ce indispensable? Est-ce urgent? Combien çà coûte?

A toutes ces questions, les citoyens auront-ils de réponses? En tout cas, le questionnaire sur le site de la ville ne permet pas de les poser ni même de répondre : on s'en fout!

Dommage...


vendredi 20 mars 2015

Grosses ficelles

Ah, le coup du tract de fin de campagne, qui manifeste la fébrilité!

Les Wasquehaliens se souviennent encore du tract pathétique de l'équipe de Monsieur Vignoble le vendredi avant le premier tour.

Rebelotte pour Stéphanie Ducret qui tracte en faveur de Madame Colvoet sur la canton de Croix.

Avec quelques beaux mensonges :

- outre qu'EELV n'a jamais participé à la majorité départementale(!), n'a pas d'élu, hélas, à l'assemblées départementale, et a parfois combattu certains choix, comme sur le RD 700,

- le fort endettement du département est dû pour l'essentiel à la délégation par Raffarin du RSA aux départements en 2004 sans compensation intégrale. C'est 3 milliards que l'Etat doit au département du Nord depuis cette époque, même si, hélas, le gouvernement de gauche a poursuivi cette politique! Merci l'UMP!


Quant à parler de gestion hasardeuse, on pourrait aussi évoquer celle de Monsieur Cauche à la ville de Croix...